La Cité de la Grâce chrétienne

De Salve Regina

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Apologétique
Auteur : Père R.-Th. Calmel
Source : Extrait du livre Les Mystères du royaume de la Grâce, publié aux éditions DMM
Date de publication originale : 1975

Difficulté de lecture : ♦♦ Moyen
Remarque particulière : Cet ouvrage avait pour but de redire fidèlement la doctrine catholique et de donner aux catholiques un moyen de lutter (chacun selon sa force) contre l’hérésie contemporaine la plus répandue et la plus dissimulée : le modernisme.

Dans cet ouvrage le R.P. fait un tour d’horizon de toute la théologie catholique et dénonce la manière perverse dont le modernisme s’attaque au dogme. Cette attaque ne se fait jamais de front mais toujours de biais ce qui la rend d’autant plus dangereuse. Cet ouvrage est relativement simple et essentiel pour celui qui ne veut pas succomber à l’esprit moderne.

La Cité de la grâce chrétienne

Nous vous donnons ici un extrait intitulé la Cité de la grâce chrétienne. Ayant relu récemment certains passages des œuvres du P. Congar, o.p. (un des révélateurs de la pensée moderne) nous avons ajouté à ce texte deux notes (en italique dans le texte) de lectures afin de bien vous montrer l’opposition entre les deux courants théologiques.


A plus d'un titre l'Église de Dieu peut être définie comme la cité de la grâce chrétienne. D'abord en ce sens évident que l'auteur et dispensateur de toute grâce, Jésus lui‑même, est demeuré présent dans son Église par l'Eucharistie; il y est en vertu d'une présence non diminuée ni atténuée. Jésus en personne réside toujours dans son Église, aussi réellement présent qu'il est présent à la droite du Père, aussi réellement immolé que sur le Calvaire, encore que présence et immolation se réalisent d'une façon sacramentelle. L'au­teur de la grâce est à jamais présent dans son Eglise ne cessant de l'atteindre par contact sacramentel et de la combler de grâce. Il fait cela par ses ministres en vertu de pouvoirs hiérarchiques surna­turels, de sorte que l'Église est cons­tituée à la fois comme véritable cité et comme cité sainte.


L'Église est encore cité de grâce en ce sens que la fonction propre et réservée de cette société est d'ordre surnaturel ; les pouvoirs indestructibles qui sont conférés à sa hiérarchie assurent, avec l'assistance indéfectible du Saint‑Esprit, deux grands types de fonction : d'une part garder intacte et expliciter la révélation définitive donnée par Notre­ Seigneur en vue de notre salut, de notre vie selon la grâce ; d'autre part conférer les sacrements qui sont les signes efficaces de la grâce, qui nous configurent à Jésus‑Christ et, du moins pour trois d'entre eux, nous marquent d'un caractère.


D'un troisième point de vue l'Église peut être appelée la cité de la grâce chrétienne car, en vertu de la charité qui ne cesse d'être répandue dans son cœur, en particulier par le moyen des sacrements, l'Église est le temple du Saint ­Esprit qui demeure en elle par inhabitation de grâce et d'amour.


Ainsi, que l'on considère l'Église comme médiatrice de vérité et de vie divines ou comme demeure de Dieu; sous ces deux aspects elle est un mystère intrinsèquement surnaturel. Elle se présente comme une société hiérarchique et ordonnée qui transcende les sociétés terrestres et les patries d'ici‑bas. Elle les transcende, mais aussi elle les purifie et les transforme ; elle ne demande qu'à les éveiller à l'ordre temporel chrétien, à les élever au niveau de sociétés chrétiennes, de chrétientés.


Ce qu'il importe de bien comprendre en tout temps, mais plus encore en cette heure de ténèbres où le modernisme travaille à dissoudre l'Église de l'intérieur, c'est que les deux grandeurs essentielles de l'Église : demeure de Dieu, médiatrice du salut sont ici‑bas nécessairement inséparables. Sans doute lorsque l'Église ayant rejoint son Époux dans la vision béatifique, étant passée tout entière de ce monde vers le Père (Jo. XIII, 1), sera devenue enfin tout entière glorieuse, sans doute alors sera‑t‑elle la Jérusalem uniquement triomphante ; elle cessera de remplir sa charge de médiation. Comment serait‑elle encore médiatrice de vérité, puisque nous verrons face à face ? ou médiatrice de vie divine, puisque nous posséderons sans avoir besoin de signes sacramentels ? ou médiatrice pour un sacrifice propitiatoire et suppliant, puisqu'il n'y aura plus de péché à réparer et que nous serons consommés dans le pur amour ? La grandeur qui fait l'Église demeure de Dieu dure toute l'éternité ; la grandeur qui fait l'Église médiatrice de salut ne dure pas plus que le temps. Il reste que, sur cette terre, jusqu'à la fin du pèlerinage terrestre des enfants d'Adam, jusqu'à l'achèvement des générations humaines, la grandeur de vie mystique et de sainteté et la présence réelle eucharistique, en un mot la grandeur de l'Église comme demeure de Dieu, adhère de toute part à la grandeur de médiatrice et se soutient par celle‑ci.


Tout l'effort du modernisme consiste à corroder la grandeur de médiation, - disons de médiation hiérarchique - dans la pensée qu'il rongerait et détruirait du même coup la grandeur de sainteté, qu'il ruinerait l'Église comme demeure de Dieu. En vérité il ne détruira ni l'une ni l'autre. Il ne détruira pas l'Église comme demeure de Dieu parce que d'abord sa rage et son astuce seront impuissantes contre l'Église en tant que médiatrice du salut.

J'ai parlé de l'astuce du modernisme. Il faut préciser. Ce n'est pas une astuce commune et ordinaire ; c'est une astuce diabolique. Elle prend un biais auquel on ne songe pas. Le modernisme n'engage pas une attaque de front.

Il ne va pas nier tout haut que l'Église soit médiatrice de vérité et de grâce, qu'elle soit dotée de pouvoirs hiérarchiques en vue de cette fonction. Mais le modernisme se glisse et s'insinue au point précis où des moyens d'institution ecclésiastique susceptibles d'une certaine variation se joignent au donné d'institution divine, dont ils sont l'indispensable instrument. Même, par exemple, quand le modernisme nie que l'Église soit dépositaire infaillible et messagère fidèle de la révélation du Christ, il ne fait pas de cette franche négation son arme principale. Il trouve beaucoup plus habile, et c'est plus habile en effet, de passer habituellement sous silence, de relativiser sans faire de bruit les formules et les anathématismes, autrement dit les humbles conditions humaines d'un langage certain et d'une pensée précise.

(A ce sujet dans son ouvrage Essai oeucuménique le P. Congar dit à la p. 27, à propos de l’encyclique Mortalium animae, « il y a certainement du non valable mais il y a aussi du valable. » Cette citation mais bien en valeur l’essai de relativiser la porté du magistère lancé par le courant moderniste.)

Dans la mesure où il y réussit, il est évident qu'il n'est plus besoin de dénier à l'Église le pouvoir de dispenser la vérité surnaturelle ; il est inutile de faire son procès à ce sujet puisqu'on lui enlève le moyen élémentaire de remplir son rôle. ‑ Même procédé au sujet des pouvoirs hiérarchiques. Encore que le modernisme ne se prive pas de combattre la primauté romaine ou la succession apostolique des évêques, il préfère, et de beaucoup, les neutraliser sans en avoir l'air en essayant de rendre impossibles les humbles conditions instituées par l'Église pour permettre leur exercice juste et régulier ; le moyen du modernisme est ici la démocratisation, baptisée collégialité c'est‑à‑dire tout un système rousseauiste et révolutionnaire de réunions, d'assemblées et de votes, tout un appareil de commissions, qui réduisent la primauté romaine ou la juridiction de l'évêque à n'être plus que l'ombre d'elle‑même.

(Dans son ouvrage Sacerdoce et laïcat dans l’Eglise ed. du Vitrail 1947, le P. Congar après avoir critiqué la conception hiérarchiologique de l’Eglise affirme à la page 8 : « Notre génération redécouvre et réaffirme, dans le mystère de l’Eglise, le mystère du Saint Esprit et le mystère du laïcat, une pneumatologie et une laïcologie »)

‑ C'est une méthode semblable, ‑ cette méthode qui consiste à s'insinuer à la jointure de ce qui est d'institution divine et de ce qui est d'institution ecclésiale ‑ qui est appliquée à la Messe et aux sacrements. Si la méthode réussissait les sacrements cesseraient d'être les signes efficaces de la grâce pour devenir des cérémonies hérétiques et vides. La Messe cesserait d'être en vérité le saint sacrifice pour tomber au rang de représentation religieuse plus ou moins digne. On voit très bien la méthode suivie pour en venir là. Sous prétexte que les rubriques et les formulaires, les rites et les prières qui entourent et solennisent la forme sacramentelle ne sont point fixées par l'Évangile, sous prétexte qu'elles ont connu des variations au cours des âges, on prétend qu'elles sont purement humaines. On les rend multiformes, polyvalentes, indéfiniment évolutives au gré des urgences pastorales. Après quoi, la forme sacramentelle, démantelée des humbles éléments protecteurs exigés par l'humaine condition, est profondément menacée de devenir inopérante et invalide.


Ce procédé de destruction est beaucoup plus dangereux qu'une contestation loyale ; il peut se généraliser beaucoup plus parmi les pasteurs et les fidèles avant que ceux‑ci l'aient repéré. Il peut se couvrir d'une apparence de raison, puisque l'élément qu'il veut laisser tomber n'est pas d'institution divine. On ne trouve en effet, dans le Nouveau Testament, ni l'organisation de l'Église par diocèses, ni le canon romain latin, ni la réglementation du rite de la communion, ni les formules dogmatiques de Nicée, de Chalcédoine ou de Trente. Seulement si vous bouleversez tout cela, si vous tenez que tout cela peut devenir le jouet de quelque mutation conciliaire et qu'il n'y a rien à dire puisque la majorité l'accepte, que le monde l'attend et que le progrès historique l'exige, si vous pensez et si vous faites ainsi vous détruisez la fonction médiatrice de l'Église ; si vous arriviez à votre but l'Église cesserait d'être le temple de Dieu. Comment Dieu en effet habiterait‑il par la charité théologale dans une Église dont la foi serait incertaine, le pouvoir d'ordre douteux et l'eucharistie hérétique ? Et comment la foi, privée de définitions, ne deviendrait‑elle pas incertaine ? Comment le pouvoir d'ordre serait‑il assuré si vacillait la foi orthodoxe qui commande le rite d'ordination ? Comment l'eucharistie ne deviendrait‑elle pas hérétique si elle était longtemps célébrée selon un formulaire et des rites dont l'orthodoxie est tellement peu affirmée que les hérétiques s'en trouvent fort bien pour leurs cérémonies ? Si l'Église succombait à la tentative moderniste qui s'attaque de biais à sa fonction de médiation, elle deviendrait le royaume de l'absence : plus de charité, puisque la charité requiert la foi et les sacrements de la foi ; pareillement plus de présence eucharistique et plus de sacrifice eucharistique, puisque la forme de ce sacrement, comme du reste la forme de tous les sacrements, a besoin d'être gardée, défendue, solennisée, glorifiée par des formulaires appropriés, des cérémonies convenables et fixes.


L'argument sophistique dont joue le modernisme est le suivant : ce qui dans l'Église est d'institution ecclésiastique doit être dit humain, purement et simplement. La conclusion qu'on en tire c'est que cela peut devenir n'importe quoi pour répondre aux requêtes de l'histoire. Parler ainsi c'est d'abord oublier que, même dans la cité profane, l'humain et le terrestre qui constituent la cité ‑ c'est‑à‑dire l'humain et le terrestre qui sont le bien commun politique et l'organisation des pouvoirs - ne peuvent pas devenir n'importe quoi et se laisser emporter par n'importe quel courant historique ; c'est oublier qu'il y a une nature de la cité et que le type de cité, inventé par la Révolution de 1789 et porté par le communisme à son point d'aboutissement, est un type de cité contre nature. Mais le plus grave de l'erreur sur laquelle s'appuie, sans le dire, le modernisme c'est de méconnaître que ce qu'il déclare être terrestre et humain, dans la sainte Église, ne se résout pas dans l'humain ni le terrestre ; il se relie au contraire à un ordre de choses intrinsèquement surnaturel ; il est le moyen choisi par une autorité assistée du Saint‑Esprit en vue d'assurer la communication d'une vérité et d'une vie qui ne sont pas de l'homme mais de Dieu. Or ce moyen, qui permet de transmettre les biens célestes, l'Église ne peut le transformer à son gré ni le faire évoluer ad nutum, parce que ce moyen doit s'adapter à un bien céleste précis et déterminé et qu'elle l'a choisi pour cela. ‑ L'Église ne peut donc infléchir son gouvernement en des organismes apparentés à ceux des sociétés occultes parce que, outre l'iniquité foncière de ces organismes, ils sont incompatibles avec les pouvoirs surnaturels que lui a conférés le Seigneur. ‑ L'Église ne peut négliger définitions et anathématismes, ni adopter le langage flottant et fuyant de la soi‑disant pastorale d'après le Vatican II, parce que ce langage, non seulement est une offense à l'esprit humain, mais d'abord il ne peut pas être homogène à la révélation. ‑ L'Église ne peut pas s'accommoder de rites indéterminés et polyvalents, parce qu'ils mettent en péril mortel les sacrements qu'elle tient de son Époux.


Si tout dans l'Église, excepté le péché, appartient à l'Église c'est‑à‑dire à une cité d'ordre surnaturel, nous ne méconnaissons pas pour autant que, dans ce qui est d'institution ecclésiastique, tout n'est pas, à un titre égal, assisté du Saint‑Esprit. Dans ce domaine‑là, à la différence de ce qui est directement institué par le Seigneur, il y a place pour du faillible, du variable, du modifiable et du révocable. Par ailleurs il faudrait du simplisme pour y vouloir introduire l'immutabilité. Alors, par exemple, que l'état de virginité consacrée venant de l'Évangile même, ayant été inauguré par Notre Dame, ne peut être ni changé ni aboli, en revanche il est impossible que les vierges du Christ suivent à toutes les époques, littéralement, la même discipline régulière. Nous savons également que ce qui est dans l'Église d'origine ecclésiastique est aussi le lieu privilégié des mélanges impurs, des combinaisons trop humaines, enfin et surtout peut‑être de la prépotence ecclésiastique c'est‑à‑dire du cléricalisme. Que l'on songé à la manière despotique dont certains prêtres imposent les attitudes pendant la Messe, sous prétexte que la Liturgie réclame une attitude liturgique. Et nous ne dirons rien de la tyrannie de certains évêques, même avant qu'elle ait été gonflée et exaspérée par la collégialité. Il est vrai qu'ils imaginent souvent que toute forme de désobéissance à leurs ordres ou à leurs mises en garde constitue de soi obligatoirement, un péché.


Mais ces remarques, sur ce qui, dans l'Église, est d'origine ecclésiastique et sur l'humain qui vient facilement s'y loger, parfois au point de le rendre nul, ces remarques manqueraient leur but si elles nous détournaient de voir cette vérité première : dans la cité de Dieu, même les éléments d'origine ecclésiastique, à moins d'être illégitimes, serait­-ce avec des apparences contraires, ‑ chose très facile en temps de noyautage moderniste, ‑ ces éléments d'origine ecclésiastique relèvent encore de la cité de Dieu. ‑ Dans les sacrements, par exemple, ce n'est pas seulement la matière et la forme qui se rattachent à un ordre de choses surnaturel, mais encore, à des degrés certes différents, les formulaires et les rubriques.


Si l'on ne voyait pas cela, si l'on mettait, non une distinction mais une hétérogénéité entre les données de l'Écriture relatives à l'Église et les développements introduits par l'Église pour demeurer fidèles à ces données, si l'on voyait du divin d'un côté et, de l'autre côté, simplement de l'humain, si l'on estimait que, par exemple, alors que le texte de l'Écriture est immuable, les définitions de Chalcédoine et de Trente sont caduques et dépassées ou bien que le Canon de la Messe, parce qu'établi par l'Église, peut être abandonné aux soi‑disant exigences historiques des requêtes du monde et de l'œcuménisme, alors que la consécration, parce qu'elle vient du Seigneur, n'a pas à bouger, ‑ si l'on avait ces conceptions, on cesserait de percevoir la transcendance du mystère de l'Église. L'Église, considérée en toute elle‑même, cesserait d'être un mystère; elle ne serait plus reconnue pour une cité vraiment surnaturelle. Elle cesserait d'être la sainte Église.


La foi de l'Église et son espérance, ‑ les sacrements de l'Église, son culte et son magistère, ‑ ses pouvoirs d'ordre et de juridiction, ‑ ses états de vie enfin, ne doivent plus continuer dans la Patrie. Seule brûlera éternellement la charité. Mais cette charité éternelle, cette charité qui dérivera de la vision face à face des Trois Personnes, aura été formée et nourrie dans la foi et l'espérance, ‑ par les enseignements du magistère et la célébration du culte, ‑ avant tout par la célébration du Saint Sacrifice, ‑ à l'intérieur enfin d'états de vie déterminés. A leur tour les enseignements du magistère, la célébration des sacrements, la fidélité dans les états de vie auront été gardés et favorisés au moyen d'institutions ecclésiastiques qui leur sont indispensables.

Voilà pourquoi ces moyens ne doivent pas être tenus comme extrinsèques au mystère surnaturel de l'Église, comme étant quelque chose de purement terrestre, tout à fait accessoire, simplement humain, modifiable au gré des collégialités et des commissions, ou selon les chimères de tel ou tel hiérarque. Voilà pourquoi nous ferons ce qui est en nous pour empêcher que ces moyens ne soient pervertis et annihilés, comme cela se pratique depuis le Vatican II par des manœuvres révolutionnaires. Dans notre résistance nous sommes assurés d'être fidèles à l'Église, car celle-­ci, quoique raconte le modernisme, veut maintenir ces moyens qui lui sont nécessaires pour assurer sa fonction de médiation. Et elle veut assurer sa fonction de médiation afin de vivre dans la charité, afin que le Seigneur réside en elle par l'inhabitation d'amour et par la présence eucharistique.

La Vierge Mère de Dieu, la Vierge du Stabat, de la Pentecôte et des interventions miraculeuses au cours de l'histoire, la Vierge Marie corédemptrice préservera dans la sainte Église, non seulement les données instituées par le Seigneur mais les moyens d'origine ecclésiastique par lesquels l'Épouse du Christ sera indéfectiblement, au milieu des hommes, à la fois médiatrice du salut et demeure où Dieu réside, jusqu'au jour éternel de la Parousie du Bien‑Aimé.

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